♠ PRÉNOM(S) & NOM : Louis - Redan Denison ♠ AGE : 19 ans ♠ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 12 Décembre ♠ NATIONALITÉ : Serbo - Americaine ♠ STATUT : Célibatard ♠ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel ♠ GROUPE : Break Danceur ♠ FEAT : Ash Stymest

Louis Redan Denison n'existe pas, il ne reste plus que Redan Denison. Appel moi Red. Je suis un blessé, un écorché vif ouais et alors ? Ma différence à moi elle me fait avancer. Je ne souris pas à tout le monde comme un fier paon. Je ne ris pas, je ne chante pas sous la douche ni quand il pleut. Par contre je fume, je bois et je me drogue. Enfin plus maintenant parait-il. Il a tenté de me faire rentrer dans les rangs en m’offrant ma place dans cette école de dance. Qui-ca ? Mon pété de tune de beau-père évidemment. Il dit que maintenant que je fais ce que j’aime, la Break Dance, je serais sage. Il veut surtout m’éloigner de maman, mais je m’en fiche. Je suis seul et je l’ai toujours été depuis la mort de mon père. J’aime la solitude comme j’aime la weed. Je voudrais que le monde souffre autant que j’ai souffert, j’ai besoin d’hurler ma haine, j’ai besoin de danser, d’extérioriser. Il faut pardonner mon caractère de feu, mon impulsivité, ma rancune, mon égoïsme, mon égocentrisme, mes conneries. J’étais prédestiné à être un ange toutefois la vie m’a déchu.
Oh, un dernier détail, je hais les riches.

Je ne suis pas comme vous ô combien fortunés jeunes de Riverside. J’aurais pu l’être, j’aurais dû l’être, mais les mœurs des riches sont tenaces, bien plus résistantes que l’amour qui peut lier deux êtres.

Nikita Denison ma mère, vient de Serbie, elle était l’un des plus grands et magnifiquement sublimes mannequins de là-bas, elle a rencontré mon père Carlton Denison, richissime héritier de la grande maison de parfumerie et cosmétique Denison, lors d’un de ses voyages en Serbie, ce fut selon eux le coup de foudre. Ma génitrice à tout plaqué dans l’unique but d’écouter ce que lui dictait son cœur : suivre n’importe où l’homme qu’elle aimait.


L’étrangère parlant à peine l’Américain et l’homme d’affaire fortuné. Ça faisait tâche selon ma famille paternelle. Ma mégère de grand-mère à immédiatement fait annuler le mariage pour la simple raison qu’il avait eu lieu à l’étranger. Elle a forcé les jeunes tourtereaux à s’oublier, offrant un non négligeable paquet d’argent à Nikita Itchenkovic afin qu’elle ne fasse guère parler d’elle et encore moins de moi.

C’est ainsi que je suis devenu le bâtard Denison, Redan, plus couramment appelé Red. A l’école, je disais que ce n’était qu’une misérable coïncidence. Ce qui en était moins c’était la déchéance de ma mère, sont alcoolémie prenait de plus en plus d’ampleur, la douleur de son chagrin d’amour ne se tarissait pas. De plus, l’argent de la grande famille Denison s’épuisait. Ma mère a tenté de trouver du travail, cependant personne ne souhaitait d’une femme, aussi belle soit elle, ne parlant pas un mot d’Américain. Maman avait pourtant gardé quelques contactes, des amis de mon père qui les avaient connus ensemble. C’est ainsi que Jake Griffins s’est greffé à la famille. Ma mère avait besoin d’agent il avait besoin d’une compagne et moi, je ne demandais que ma seringue, ma piqûre, ma dose, celle qui me permettrait d’échapper à ce monde meurtriers, le monde des adultes, le monde des riches qui s’était avéré bien trop carnassier à mon égard, il m’avait dévoré, détruit, engloutit.

Mon histoire m’a forgé, transformé et ternie. Aujourd’hui je ne suis rien qu’un junkie ayant trouvé refuge dans la danse, un insolent gamin dont il faut se débarrasser. Je n’ai jamais véritablement connu les Denison, je n’ai jamais vu mon père excepté en photo.
Jake Griffin qui vient d’épouser ma mère lui a offert mon départ pour l’université de Danse de Riverside. Maman dit que c’est une nouvelle chanson pour moi, un nouveau départ néanmoins rien n’effacera mes souvenirs, le souvenir d’un lit miteux, d’un appartement aussi moisi que délabrer, d’une mère en pleurs une bouteille d’alcool à la main, d’une mère aux incapable de se nourrir seul, incapable de vivre. Tout le luxe que peut nous offrir Griffins ne pardonne rien. Et rien, rien n’apaisera ma douleur car je m’en sers. Je me sers de cette haine qui me dévore, de cette rage qui me consume pour m’exprimer, pour vivre, pour Danser.