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 PAH ϟ Nous serons ce que l'on ose.

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P. Alizsheynn Hoskins
P. Alizsheynn Hoskins

→ copyright : BEAT'BEAST
→ discussion : 53
→ arrivé le : 19/06/2011
→ âge : Vingt-quatre ans.

MessageSujet: PAH ϟ Nous serons ce que l'on ose.   PAH ϟ Nous serons ce que l'on ose. EmptyMer 6 Juil - 20:06




« Pandorà Alizsheynn Hoskins »

On dit que les plus belles erreurs sont les enfants. Merde quel est l'idiot qui a pu dire ça ? Née dans une ville paumée de la France dont le nom ne peut qu'être tut étant donné que même en le prononçant vous n'aurez aucune idée du lieu dont il s'agit, c'est un certain quatorze juillet 1985 qu'elle naquît, sa mère lui octroyant le nom de Pandorà Alizsheynn Hoskins. Surnommé par la suite Pandy, Ali, Aliz ou encore Shey, son prénom étrange ne lui valu que de multiple surnom en plus de ceux donnés du à son comportement. Assez libérée, et peu introverti, Alizsheynn est bisexuelle, elle aime autant les hommes que les femmes. Sa profession ? Elle se cherche encore, pour le moment, elle n'est qu'une simple habitante de Sydney. Pour se qui est de sa situation sociale, autant dit que d'autres vivent mieux qu'elle mais, son train de vie lui convient à merveille.

then there is
the real you


PRÉNOM Marissa ÂGE 22 ans. PAYS La France ! (et accessoirement, l'Espagne xD) GROUPE Habitants AVATAR Phoebe Tonkin TU AS CONNU LE FORUM COMMENT ? Une certaine personne m'y a trainée ! Haha TU LE TROUVE COMMENT ? Avouez le ... il déchiregravesamèreenstringléopard CRÉDITS Ca varie! CODE DU RÈGLEMENT Ok by me! (fastoche tient!) UN COMMENTAIRE ? Vous allez m'aimer ! (ou pas ! Haha)

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P. Alizsheynn Hoskins
P. Alizsheynn Hoskins

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→ discussion : 53
→ arrivé le : 19/06/2011
→ âge : Vingt-quatre ans.

MessageSujet: Re: PAH ϟ Nous serons ce que l'on ose.   PAH ϟ Nous serons ce que l'on ose. EmptyMer 6 Juil - 20:06

your life is an
ocean of madness
    ~ Année 1985


L'enfance, période insouciante, promesses ineffables. Vos soucis se résumait à l'ardue recherche de voter tétine ou de votre doudou favoris. Période de couche mal odorante, de régurgitation constante et de gazouillis inutiles. Personne n'y échappe, c'est impossible. Et lorsque, ce quatorze juillet 1985, Pandorà Alizsheynn Hoskins naquit dans la pathétique clinique de la ville Dijonnaise, commençait alors pour elle cette période infime de sa vie dont elle n'aura aucun souvenirs.

    ~ Année 1989


La mère d'Alizsheynn ne tarda pas à trouver un autre homme pour combler le vide laissé par le premier. Elle ne tarda pas se faire mettre en cloque de deux jumeaux. Et, au grand étonnement de tout le monde, celui-ci ne pris pas la fuite, restant aux côtés de sa femme. La seule chose qu'on eut pu lui reprocher aurait été de ne pas prêter attention à Aliz. Il ne la voyait pas comme sa fille, juste comme la petite gamine qui venait se mettre entre leurs pattes. On pouvait fort bien se douter qu'il n'aurait pas le même comportement avec ses deux futurs enfants. Mais, l'insouciance de la petite ne lui conférait pas le pouvoir de se rendre compte de la dureté de l'homme qui lui faisait office de père, le seul qu'elle n'est jamais eue et qui, sans ménagement, lui mettait des coups de ceinture devant le regard vide de la mère. Alizsheynn voyait en la naissance des futurs bébés, un exutoire à sa douleur. Secrètement, elle se disait que les bébés auraient le droit au même sort qu'elle. C'est au mois de février 1989 que sa mère fut emmenée à la clinique, prête à accouché des bébés. Hurlant à la mort dans la salle de travail tandis que la petite Aliz, les jambes se balançant au-dessus du sol, assise sur une chaise, attendait, aussi calmement que possible. Les cris sa mère venaient de cesser, laissant place à ceux de non pas deux mais un seul et unique bébé. Tendant l'oreille, elle écouta la médecin parler, elle ne comprenait pas réellement tout ce qui se racontait, mais, elle sentait la peine dans sa voix. « Il n'a pas survécu. Toutes mes condoléances pour votre second enfant. » Les pleurs lui parvinrent comme un couteau dans le ventre, non pas qu'elle eue réellement tout comprit, plutôt que la douleur que ressentait sa mère, malgré l'inertie qu'elle avait lorsque son "père" la battait, lui faisait horriblement mal. Comme si elle partageait cette peine.

    ~ Année 1990


La perte d'un enfant, qui y a-t-il de pire? Pour la mère d'Alizsheynn, rien, surement. Celle-ci ne tarda pas à s'enfoncer dans l'alcool, embaumant la pièce à longueur de journée de cette âpre odeur de whisky pur malte tandis que le père du gosse chérissait son bébé tout en criant à longueur de temps sur la petite blondinette. Mais, à l'image du premier mari, ce "père" indigne dont la petite avait hérité décida un beau matin de quitter sa vie et par la même occasion, celle de sa mère.« C'est terminé, maintenant ! Tu n'arrêtes pas de boire ! J'en peux plus! Pour le bien de cette famille, je m'en vais, et avec le gosse. » Sa mère n'avait pas beaucoup réagit, à vrai dire, elle avait la tête posée sur la table, ivre morte tandis que le paternel attrapait la grosse valise qu'il avait préalablement préparée avant de sortir par la porte. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle releva la tête, les marques de la nappe sur son visage. Titubant, elle se leva, jetant un regard vers la porte désormais close puis, vers sa fille « Qu'est-ce que tu as fait? QU'EST-CE QUE TU AS FAIT ALIZSHEYNN ?! » Sa voix menace effraya la petite de cinq ans, qui, instinctivement, recula. Elle se colla contre le mur de l'entrée en tremblant devant le regard de sa mère qui, sans qu'elle le voit, venait de prendre un couteau sur la table de la cuisine. Les larmes silencieuses coulaient sur les joues rosies de la petite blonde. A son grand étonnement, la mère vint prendre le visage de sa fille dans ses bras, en pleurant, le cerveau embrumé par l'alcool « Je ne peux pas vivre sans lui, mon coeur. Tu comprends? Il faut que tu me comprenne hein! Parce que je t'aime mais ... pardonne moi. » C'est là qu'elle comprit, son esprit de petite fille parut s'éclaircir et le choque du geste que sa mère s'apprêtait à faire resterait à jamais dans sa mémoire. La femme porta le couteau vers sa poitrine et le planta d'un coup sec. Le sang gicla jusqu'à Aliz' tendit qu'elle tombait à terre, prise de convulsions avant de finalement, rester inerte sur le sol. Les pleurs de la petite devinrent bruyant, assourdissant tandis qu'elle serrait ses genoux vers elle, choquée devant cette scène, ce suicide à la Roméo & Juliette, une mort peu héroïque sous l'influence de la boisson pour un homme qui ne valait rien.

PAH ϟ Nous serons ce que l'on ose. Tumblr_ln02zqxsUL1qhdeu7o1_500

    Année 2000


Sur le canapé d'une salle accueillante se trouvait assise en tailleur Alizsheynn. Aujourd'hui, quinze années, elle se trouvait en Espagne, loin de sa ville natale, de tous ses problèmes mais de nombreuses séquelles psychologiques étaient notables. Lorsque sa mère se suicida lâchement sous l'effet de la boisson, elle n'avait été retrouvée que deux jours plus tard, toujours collée à son mur, pleurant encore. Envoyée en famille d'accueil, le charme de cette petite fille aux cheveux blond ne charma les parents que lorsqu'elle eut treize ans, elle passa donc huit longues années dans un orphelinat miteux. Alizsheynn était devenue quelqu'un de spécial aux yeux des autres enfants. Son comportement était étrange. En huit ans, les plus anciens ne l'avait jamais vu pleuré. Elle n'était pas associable, loin de là, elle était même du genre à allez vers les autres, mais, elle restait étrange. Régulièrement, elle avait des sautes d'humeur et se battait, faisait des trucs dangereux ou encore disait des choses horribles à entendre. Jamais elle n'avait baissé le regard devant qui que ce soit, jamais elle n'avait plus pleuré et jamais elle n'avait accepté de parler de son passé. Malgré le souvenir, quasi-intact de sa mère morte, du couteau transperçant sa poitrine, des douloureux coups de ceinture, de la peine qui la tuait à petit feu. Aujourd'hui, cela faisait deux ans qu'elle avait trouvé une famille d'adoption, des espagnols tombés sur le charme de ce petit angelot blond. Ils avaient seulement insisté pour qu'elle aille voir un psychologue au vue de ses nombreuses sautes d'humeur. Tout du moins, c'est sa mère adoptive, qu'elle appelait pas son prénom: Maira, qui l'y a obligé. Son traitre de père, lui, avait refusé. Son secret ne pouvant être dévoilé. C'est pourquoi aujourd'hui, après avoir fuit de nombreuses séances de psychothérapie, Aliz' se trouvait, assise en tailleur sur le divan en face de la femme au chignon serré et aux lunettes noires. Aujourd'hui signerait la fin de son calvaire, la fin de sa douleur. Elle se l'était juré. « Alors, Alizsheynn, tu t'es enfin décidée à venir à tes séances? » L'intéressée laissa son regard divaguer dans le vide, d'une voix qui lui était habituellement neutre, elle commença à parler. « Je n'suis pas venue là pour que vous me sermonniez. Je suis là parce qu'il y a quelque chose d'important que je dois dire à quelqu'un. Et vous semblez être mon seul recours. » La femme hocha la tête, comme si elle pouvait comprendre. Mais, personne ne comprenait, non, personne ne savait ce que ça faisait d'avoir vu sa mère mourir, d'avoir subi tant de choses si jeune. Elle ne se positionnait pas en victime, non. Mais, elle détestait les gens qui avaient de la pitié, ou qui faisaient semblant de comprendre. Planta son regard vert dans celui de la psychologue, elle cracha la vérité comme pour s'en débarrasser. « Mon père adoptif abuse de moi, régulièrement, sous le nez de ma mère adoptive qui ne voit rien. » La psychologue regarda la feuille qu'elle tenait dans les mains, qui spécifiait clairement que Alizsheynn était quelqu'un d'instable. Hors, elle ne mentait pas. La jeune femme, jamais, n'avait été aussi sincère. Gianni abusait d'elle sans raison apparente, profitant surement de sa fragilité, mainte fois il l'avait menacé de la laisser pourrir dans une rue infâme de l'Espagne. Et Aliz avait trop peur de la solitude pour contrer cette menace. « On ne rigole pas sur ses choses là, mademoiselle Hoskins. » Alizsheynn releva la tête, lançant un regard des plus noirs à cette psychologue. Pourquoi personne ne l'a croyait? Pourquoi passait-elle toujours pour une menteuse alors qu'elle disait vrai? La raison semblait évidente: Gianni était bien trop connus et influent dans cette ville pour que quiconque crois au balivernes d'une gamine adoptée et psychologiquement instable. « Je ne mens pas. » Elle avait détaché chacun des mots avec irritation, accentuant sur chacun d'eux. Malgré la détermination qui perlait dans sa voix, la femme ne semblait pas croire en un seul de ses mots. « Vous devriez revenir quand vous serez apte à dire la vérité. » Alizsheynn inspira un coup, en serrant les poings, prête à dire autre chose, mais, elle se ravisa, elle ferait la fête à cette idiote quand l'occasion se présenterait, pour l'heure, elle se leva, sans même daigner lui adresser un mot ou la regarder, avant de sortir de la pièce, en claquant la porte.

    ~ Année 2004


Alizsheynn tenait la cigarette presque finie dans ses fines mains, tirant une latte dessus et riant aux éclats sous les mots de January. Elle et la jeune femme s'étaient rencontrées il y a cinq mois de cela, au début du mois d'août de l'année deux mille et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles deux étaient inséparable! June avait permi à Aliz d'oublier tous ses problèmes, Gianni y compris grâce aux sorties, aux fêtes et aux hommes. Elle était devenue cette fille froide et manipulatrice mais tellement sexy qui se jouait des hommes, dansait à chaques soirées et qui, chaque nuit, finissait avec un homme différent dans son lit. L'amour? Elle n'y croyait pas, depuis le suicide de sa mère, les abus de Gianni, ça lui semblait être un rêve inexistant. Et, elle se complaisait dans sa vie pleine de folie. Elle n'était presque jamais chez Maira et Gianni, passait la plupart de ses nuits chez des hommes et au petit matin, retrouvait June pour rire, et parler de ce qu'elle avait fait la nuit. De vrais meilleures amies qui s'auto-détruisait mutuellement. June était plus sympathique qu'Aliz, mais, elle avait les mêmes idées sur l'amour, les hommes et la vie. « Ça craint ici. » Alizsheynn avait lâché cela alors qu'elle était en grande conversation sur leurs déboires de la veille. June avait automatiquement relevé la tête, un air de défi dans le regard « On a qu'à se casser d'ici » Son ton était sérieux, June était aussi impulsive qu'Aliz, ça ne l'étonnait donc pas qu'elle ait proposé cela, même si, à contrario d'elle, sa meilleure amie avait son frère ici, en Espagne, qui était aussi débauchée qu'elles. « Ah ouais, et pour allez ou? Et ton frère » Son ton trahissait une certaine excitation, elle avait envie de partir d'ici, du moment qu'elle était loin de Gianni, elle aurait pu aller partout. Peu lui importait. « N'importe ou! Ou on veut. On a dix-huit ans, on est jeune, sexy, le monde nous appartient Aliz'! Y a plus qu'à tendre les bras. Pour mon frère, il vient s'il veut, sinon, il reste moisir ici. » Elles éclatèrent de rire, ce n'était en rien des paroles en l'air, l'une comme l'autre était sérieuse et, une semaine plus tard, elles quittaient toutes les deux l'Espagne, sans regrets, pour allez là ou le vent les emmèneraient.

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    ~ Année 2005


Un baiser sensuelle après une nuit torride. Ou plutôt, une nuit banale pour Alizsheynn, quoique, ça règle du "je ne couche qu'une fois" n'est pas en accord avec cet homme, ce n'est pas la première fois qu'il passe la nuit ensemble depuis son arrivée à Marseille. De toute façon, cette ville n'est qu'une escale avant leur destination. Elle et June ont prévu d'intégrer la Bretagne, dans les semaines à venir. « Tu sais quoi, Aliz, je crois que je suis en train de tomber amoureux. » Son regard changea du tout au tout et elle s'éloigna vivement de lui, se redressant avant de sortir du lit. Enfila son short et son chemisier à toute vitesse avant de se tourner vers lui et de tendre révérencieusement le bras vers la porte. « Tu te casses, tout de suite » Attrapa le tas de vêtements lui appartenant, elle jeta le tout sur sa tête, croisant ensuite les bras sur sa poitrine. De tels mots, de telles phrases, ça l'effrayait, elle n'aimait pas et elle avait pour habitude de ne pas laisser les gens être amoureux d'elle, pour se protéger. Depuis la fin de son adolescence, Alizsheynn avait gardé la même optique de vie avec June. Et elle ne comptait pas se caser, sa liberté lui suffisait grandement. Ca lui évitait de souffrir à cause des autres ou de faire souffrir les autres. « Qu'est-ce que j'ai dit? » Aliz' se pinça l'arrête du nez avec exaspération. Son corps commença à légèrement trembloter, signe d'une saute d'humeur approchant. « Je t'ai dit de dégager, donc, TU DÉGAGES » Son ton était cassant, elle tentait de se contrôler au mieux, mais, elle ne tardait jamais à perdre le contrôle de ses crises. Tandis qu'il s'était rapproché, il s'approcha d'elle, doucement. « Alizsheynn ... » Ce ton qui se voulait compréhensif l'irritait encore plus, elle le plaqua contre le mur avec toute la force dont elle était capable, le fixant gravement dans les yeux, avec irritation. « DÉGAGES DE CHEZ MOI » Cette fois-ci, elle devenait menaçante, comme à son habitude lorsqu'elle voulait se protéger. Ça l'effrayait qu'on puisse ne serait-ce que beaucoup l'apprécier. Lorsqu'elle le relâcha, il lui lança un regard apeuré, il devait la prendre pour une folle. Il partit, en se hâtant. La laissant seul dans la chambre désormais vide.

    ~ Année 2007


January & Alizsheynn avait parcouru presque toute la France. Bien que leurs choix se portait sur la Bretagne, elle avait décidé, avant cela, de faire le tour de ce beau pays, s'arrêtant ici et là, histoire de faire la fête et de bonnes rencontres. Évitant soigneusement Dijon, la ville natale de la belle blonde. Trop de souvenir était présent là-bas et elle ne se sentait pas prêt à y retourner malgré les années passées. Elle n'était d'ailleurs jamais allée sur la tombe de sa défunte mère, qu'elle jugeait lâche, autant pour son suicide que son inertie lorsqu'elle se faisait frapper. Elle était, à ce moment-là, à Canne. Le festival était terminé depuis quelques semaines pourtant, la festivité se faisait grandement ressentir. Elles étaient toutes deux sur une terrasse, accompagnés de deux hommes avec qui elles riaient beaucoup. L'un deux avait un accent vraiment étrange lorsqu'il prononçait le prénom et le nom d'Aliz. Cela faisait donc près de cinq minutes qu'il tentait de le dire correctement, se faisant chaque fois charrier jusqu'à ce qu'une voix masculine vienne les arrêter. « Alizsheynn? Pandorà Alizsheynn Hoskins? » Sa gorge se serra et elle n'osa pas se retourner, la voix, elle savait qu'elle l'a connaissait mais elle n'arrivait pas à savoir qui était derrière. Et le fait qu'il connaissait son nom complet était encore plus frustrant. Elle ne balançait pas son nom complet, qui était étrange, à tout va. June la regarda, intriguée, elle ne semblait pas non plus connaître. Osant enfin se retourner, elle ne sut toujours pas qui était cet homme. « Excusez moi ... qui êtes-vous? » L'homme eut un léger rire. A côté de lui se trouvait un jeune homme, qui ne devait avoir que trois ou quatre ans de moins qu'elle, il était plutôt mignon, il fallait le dire. Son regard se reportait sur l'homme. « Je pensais que tu te souviendrais de ton très aimé beau-père » Instinctivement, elle se releva, laissant sa chaise tomber derrière elle, il semblait tellement à l'aise que s'en était effrayant. Elle se souvenait encore de la brulure du cuir sur son dos blafard virant au rouge pivoine, de la douleur lui arrachant des cris. « Tu es devenu une très belle femme. Au fait, je te présente ton demi-frère. » Reculant de plus en plus, Alizsheynn fini par approcher de January, posant une main sur son épaule et regardant rapidement les deux hommes. « On bouge d'ici » Son ton était pressant, elle ne voulait que partir d'ici au plus vite, cet homme l'effrayait. Alors qu'elle allait partir, suivant les trois personnes avec qui elle était venue, il attrapa son bras. Avec un regard de défi, ils se dévisagèrent, Aliz combattait sa peur pour ne pas ciller. Il commença à sortir un style, écrivant son numéro sur l'avant-bras de son ex belle-fille tandis qu'elle commençait à trembloter. « Je pensais que tu te souviendrais de ton très aimé beau-père » Posant la main sur la table, à taton, elle attrapa le verre, une de ses sautes d'humeur, encore. Et le fracassa sur sa tête, sous le regard étonné de son demi-frère avant de partir en courant, rattrapant June et les autres sans prêter attention à son ancien beau-père.

PAH ϟ Nous serons ce que l'on ose. Tumblr_lnsltseNT21qbay9go1_500

    ~ Fin d'année 2009


June était assise derrière le volant de la voiture qu'elles avaient volées à Gianni et Maira tandis qu'Aliz venait de mettre leurs valises dans le coffre, puis, allant s'asseoir au côté de son amie, elle attacha sa ceinture. « Prête pour Sydney Shey'? » Aliz' tournait la tête vers elle, avec un sourire. Finalement, elles avaient décidé d'allez plus loin que la France, par délà les frontières européennes, prendre leur envole. Si elle était prête? Le début d'une nouvelle vie ! Le rêve, repartir à zéro, oubliant sa mère, Gianni, son beau-père et, à contrecoeur, son demi-frère qu'elle aurait voulu connaître en plus du fait qu'il était vraiment super sexy. « Si je suis prête? Je n'attends plus que tu démarres et d'ici ce soir nous y seront ! » Sortant son paquet de cigarettes de sa boîte à gant et en sortit deux, les allumant tour à tour avant d'en donner une à January qui démarra la voiture, alluma la radio et démarra, direction le Bretagne.

    ~ Année 2011


Le renouveau, oublier son passé, ne pas se fier au futur, vivre seulement au présent, au jour le jour et oublier tout nos soucis. Alizsheynn & June ont gardé le même train de vie, bien qu'elles se soient posées définitivement à Sydney, chacune avec son boulot et vivant en colocation dans une petite maison. L'innocence de l'enfance est inutile, la débauche de l'âge adulte leur sied à merveille.
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